un centre de recherche sur le bouddhisme tibétain à la Cité interdite

Le musée du Palais de la Cité interdite de Beijing, internationalement connu, a ouvert récemment un centre de recherche sur le bouddhisme tibétain sur la base des collections impériales constituées au cours des cinq dernières siècles.

Le Centre de recherche pour l'Héritage du bouddhisme tibétain (Research Center for Tibetan Buddhist Heritage, RCTBH) se concentrera sur l'étude de l'histoire de cette religion à l'époque où elle était pratiquée par les cours impériales des dynasties des Ming et des Qing (1368-1911).

Ces études seront une partie importante des études sur le bouddhisme tibétain, l'un des trois courants majeurs du bouddhisme pratiqué encore aujourd'hui par les Tibétains dans l'ouest de la Chine et dans des pays voisins, comme le Népal, le Bhoutan et l'Inde.

En raison du soutien impérial au bouddhisme tibétain, la Cité interdite préserve en fait des dizaines de milliers d'antiquités religieuses, telles que des reliquaires, des statues bouddhiques, des peintures, des soutras et des instruments musicaux.

Le centre de recherche sera installé dans la salle Zhongzheng au sein de la Cité interdite, où étaient organisés les rituels du bouddhisme tibétain pour les empereurs pendant les dynasties des Ming et Qing.

Détruite dans un incendie en 1923, la salle sera remise en service l'année prochaine grâce à un programme de rénovation commencé en 2006.

Sept instituts de recherche archéologique, culturel, historique ou religieux de Chine, des Etats-Unis, de France et du Japon ont déjà signé des accords avec ce centre pour des échanges universitaires et des recherches en commun.

(source: xinhua)